Après avoir terminé un master en littérature et linguistique français – latin à l’Université de Gand, j’ai fait un Master 2 en littérature française à Paris, pendant lequel j’ai suivi des cours de littérature et de géographie culturelle à l’Université Paris IV – Sorbonne, à l’EHESS et à l’Ecole normale supérieure. En ce moment, je rédige une thèse de doctorat à l’Université de Gand, sous la direction de Pierre Schoentjes, dans laquelle j’étudie, à travers les auteurs français majeurs (1945-2016), la problématique environnementale dans une perspective écopoéticienne. A partir d’un corpus soigneusement délimité, comportant des œuvres de Julien Gracq, Romain Gary, Pierre Gascar, Jean-Loup Trassard, Jean-Marie Gustave Le Clézio et un choix d’œuvres contemporaines, j’étudie comment ces auteurs abordent les questions écologiques et de quelle façon les caractéristiques formelles de leurs romans, nouvelles et récits fonctionnent dans et contribuent à la création d’une écriture environnementale.

Etant donné que Jean-Marie Gustave Le Clézio est explicitement préoccupé par les atteintes que l’homme porte aux règnes animal et végétal, comme la destruction du paysage amérindien, le massacre du bison et l’extermination des baleines, les romans, récits et essais de cet auteur jouent un rôle très important dans mon corpus. J’étudie entre autres L’extase matérielle, Le livre des fuites, La guerre, Les géants, Onitsha, Pawana, La fête chantée et Ourania.