Abidjan, Côte d’Ivoire
J’ai découvert pour la première fois en 2004 J.M.G Le Clézio, à la faveur de mon mémoire de maîtrise. A l’époque, je désirais quelque chose de nouveau et d’original pour la poursuite de mes études. Je devais alors choisir un sujet sur la liste d’auteurs et de thèmes proposés par mon Directeur de mémoire…je me suis décidé comme ça, sans le connaître, à étudier « les chemins de l’écriture dans Le livre des fuites. ». Pour mes condisciples, c’était une folie que de s’aventurer sur cet auteur « inconnu » et de ce choix, j’ai hérité du surnom de « Le Clézio ».
Mon roman préféré c’est Le livre des fuites, livre qui m’a introduit dans son univers romanesque ce qui au départ, n’était pas du tout évident. Depuis, j’ai appris à le lire, à le décrypter et donc à l’apprécier, mais c’est surtout ce désir du primordial qui anime et vitamine son texte quelque soit l’espace géographique qui m’a vraiment interpellé… C’est l’une des raisons pour lesquelles, je prépare actuellement en 2011 une thèse en codirection avec les Professeurs Claude Cavallero et Jean-Marie Kouakou mon initiateur leclézien.