madeleine borgomano

Venelles, France

Ancienne élève de l’École Normale Supérieure, après une thèse d’État en 1979, intitulée Une écriture : Marguerite Duras, j’ai enseigné la littérature contemporaine française et francophone dans les Universités de Rabat (Maroc), d’Abidjan (Côte d’Ivoire) et d’Aix-en-Provence, et accompli des missions d’enseignement à Bâton Rouge (Louisiana State University) et à Wuhan (Chine). J’ai publié cinq livres sur l’œuvre de Marguerite Duras. Passionnée par l’Afrique noire, j’ai consacré un petit livre, Voix et visages de femmes, (Ceda, Abidjan 1989) aux femmes qui écrivent en Afrique francophone et deux livres, Le guerrier griot et Des hommes ou des bêtes ?, (L’Harmattan 1998 et 2000) au grand romancier ivoirien, Ahmadou Kourouma.

Je me suis intéressée à l’œuvre de Le Clézio parce qu’elle débordait toutes les frontières et tournait ses lecteurs vers des héros déplacés. J’ai donc écrit deux études sur Désert (1992) et sur Onitsha (1993) (Bertrand-Lacoste) et publié de très nombreux articles sur cette œuvre qui ne dérange pas moins que celle de Duras, mais de manière très différente. Je suis, depuis 2006, rédactrice en chef de la revue Les Cahiers J.-M.G. Le Clézio.