joël questel

En 1967, j’ai lu pour la première fois un roman de Le Clézio (Le déluge) en moins de 2 jours. Jamais je n’avais ressenti une telle proximité avec un écrivain : une sorte de double de moi-même, avec les mêmes angoisses, la même difficulté à vivre.

Dans les années qui ont suivi, j’ai lu, dès sa parution, chaque œuvre de cet auteur jusqu’à « Ritournelle de la faim ». Ayant appris par internet l’existence de l’association, j’ai participé aux rencontres de Vannes, qui m’ont laissé un souvenir inoubliable : beaucoup de chaleur, d’intelligence, de simplicité et le bonheur de parler de notre écrivain favori : une sorte de consécration, d’aboutissement de mon aventure leclézienne.

Si plusieurs romans m’ont beaucoup plu, c’est sans nul doute L’inconnu sur la terre qui m’a fait la plus forte impression. Je ne peux pas oublier non plus Terra Amata ni L’extase matérielle, qui demeurent également mes livres de chevet, à tel point que je n’ai plus envie de lire autre chose !

A Jean Marie Le Clézio : merci d’exister.

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