Jean Florent Romaric GNAYORO

Je suis Enseignant-Chercheur de Littérature française, à l’Université Peleforo Gon Coulibaly – Korhogo (Côte d’Ivoire), depuis 2012. J’y suis actuellement en 2016, pour encore une année, le Responsable de Niveau de Master 1, au Département de Lettres Modernes. J’ai soutenu ma thèse, en particulier, sur Jean-Marie Gustave Le Clézio, à l’Université Félix Houphouët-Boigny (Côte d’Ivoire), en 2011. Cette thèse intitulée : L’Expression de la Nature chez Jean Giono et chez Jean-Marie Gustave Le Clézio, a été publiée aux Éditions Universitaires Européennes. J’ai été curieux de savoir la raison pour laquelle Le Clézio met tant la nature à l’avant-plan de ses textes, comme si cette dernière était toujours d’actualité. En fait, on assiste chez Le Clézio, à un renouvellement pour le thème de la nature, étant donné une divergence au niveau de la place que les Romantiques lui avaient accordée. En effet, ils ne prenaient pas en compte, sinon très peu le primitif dans la nature qui en revanche, chez Le Clézio, occupe désormais une place primordiale. La raison que j’ai trouvée est que l’auteur a voulu manifester de la sorte sa nostalgie de la nature. Justement, à l’époque actuelle, il n’est pas rare de constater la disparition à tout jamais de certaines espèces végétales et animales. Le Clézio veut apparemment, sans doute, revenir au temps des origines où la nature avait sa flore et sa faune intactes. Il entend ainsi transporter ses lecteurs dans le temps des origines où la nature vierge s’appréciait dans toute sa splendeur.