bogdan veche

Roumanie

J’ai fait des études de lettres par amour du français, mais ce parcours intentionnel s’est surtout articulé grâce au hasard. Les découvertes littéraires qui m’ont marqué ont toujours été fortuites – d’où leur charme jusqu’à présent.

Un jour, alors qu’en deuxième année d’études, j’ai extrait un livre quelconque des rayons d’une bibliothèque appartenant à un passionné et fin connaisseur de l’espace culturel français… Parvenu au bout d’une seule phrase, j’ai su que j’allais rédiger mon mémoire de maîtrise sur l’auteur de ces mots-là. Il s’agissait du roman Désert. Mais je n’en ai pas poursuivi la lecture. En échange, j’ai entamé le recueil de nouvelles La Ronde et autres faits divers afin de me rendre familier d’un jalon de l’œuvre. C’est au fil des lectures que la constellation Le Clézio – pour moi un désert jusqu’alors – est devenue une terra amata. Je lui ai consacré les mémoires de maîtrise et de D.E.A., deux articles, dont un, très bref, en roumain, ainsi que des comptes-rendus de lecture. Et si, grâce à un autre épisode d’émerveillement, j’ai rédigé une thèse de doctorat sur la production romanesque de Sylvie Germain (second voyage, mais pas vraiment d’un autre côté) mes révolutions de lecture me font périodiquement revenir aux textes lecléziens qui m’ont envoûté.

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