sophie jollin-bertocchi

Versailles, France

Maître de conférences à l’Université de Versailles/Saint-Quentin-en-Yvelines, j’admirais l’œuvre de Le Clézio avant même de l’avoir lue : mon professeur de français au lycée le considérait comme l’écrivain majeur de la fin du XXe siècle. À l’heure de choisir mon sujet de thèse de doctorat, j’ai donc décidé de travailler sur les textes de Le Clézio d’autant plus naturellement que je trouvais très stimulant d’étudier un auteur contemporain, ce qui se faisait encore très peu en France au début des années 1990. Une version de cette thèse a été publiée sous le titre J.M.-G. Le Clézio : l’érotisme, les mots, Paris, Éditions Kimé, coll. « Détours littéraires », 2001. Mon livre préféré est Le Chercheur d’or. J’apprécie également les recueils de nouvelles, un genre plutôt délaissé dans le panorama littéraire français. Ce qui me touche particulièrement chez cet écrivain est l’ethos modeste et humaniste qui émane de son style au vibré sensible caractéristique. J’ai coordonné par ailleurs, en collaboration avec Bruno Thibault, l’ouvrage collectif J.M.-G. Le Clézio, coord. Sophie Jollin-Bertocchi, Nantes, Éditions du Temps / Presses de l’Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines, coll. « Lectures d’une œuvre », 2004.

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