jacqueline jacomella

Royan, France

J.M.G. Le Clézio, j’associe ce nom au soleil, à la mer. Mer qu’il décrit si bien, mer qui tient une place importante dans son œuvre : « du plus loin que je me souvienne, j’ai entendu la mer » (Le Chercheur d’or). « Le soleil brûlait avec force dans le ciel – les rochers blancs étincelaient et l’écume éblouissait comme la neige » (Lullaby). Ne considérer que cet aspect de l’œuvre de Le Clézio serait réducteur. L’immense culture de cet écrivain enrichit toute son œuvre sans aucun pédantisme : références à l’Histoire, à l’Antiquité (La Roue d’eau). La musicalité de la phrase si pure (L’Inconnu sur la terre) me charme. L’homme, présent dans son siècle en dénonce toutes les inégalités, les injustices. Il est difficile de faire un choix dans une œuvre aussi fascinante, cependant Désert est un des plus beaux romans de Le Clézio. En tant qu’enseignante, j’ai eu la joie de faire connaître cet auteur, et de le faire apprécier.

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