roxana-ema dreve

Roumanie

Lundi, février 2003, encore bouleversée d’avoir changée de pays et de collectif, j’assistais, dans la bibliothèque de l’Institut de Langues Romanes, au cours de littérature française soutenu par le Professeur et l’écrivain Björn Larsson. J’ignorais à l’époque que le discours sur Le Chercheur d’or allait déverrouiller les portes de mon âme, enflammer mon esprit et faire jaillir la passion pour la création du lauréat Nobel. En lisant Mondo et autres historiesÉtoile erranteDésert ou Poisson d’or j’ai découvert des histoires et des personnages qui me tiennent à cœur, auxquels je m’identifie. C’est surtout le thème de l’enfance qui m’a inspiré dans la rédaction de la thèse de doctorat que j’ai consacrée à cet auteur. Cette enfance qui se trouve entre le bonheur et le malheur, entre la nature et la ville, entre la liberté et la solitude. Toutefois, dans mes “voyages” littéraires à travers l’œuvre leclézienne, je ne me suis jamais sentie à l’écart. Au contraire. C’est comme si ce monde qui s’est ouvert devant moi il y a une dizaine d’années n’a jamais cessé d’être ma terre d’asile.

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